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samedi 21 décembre 2024
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Le CHU-YO doit avoir ses propres outils de management opérationnel.

Le Directeur général du CHU-YO, Ousmane Néré, a procédé ce mardi 4 avril 2023, dans la salle de réunion, à l’ouverture de la session de validation des outils sur le management opérationnel. Répartis en deux groupes, les participants du premier groupe sont programmés du 4 au 6 avril, alors que le second passera du 11 au 13 avril.

Les outils du management opérationnel conséquemment articulés dans la conduite des activités de soins permettent d’ aboutir à une meilleure qualité de l’offre de soins.  Cette notion de qualité est une exigence aux termes de la loi hospitalière de 1998 qui garantit la qualité dans les prestations de service public auxquelles la population a droit.

Ainsi, à la suite des audits de qualité menés en 2020 dans les services du CHU-YO, combinés à la formation sur le management opérationnel, il est ressorti un certain nombre d’insuffisances : l’absence d’outils de management opérationnel et la faible capacitation des chefs de services et d’unités en matière de management.

Le Directeur général, après avoir encouragé tous les participants, s’est appesanti sur certains axes fondamentaux qui fondent le CHU-YO à implémenter les ressorts du management opérationnel. Il y a d’abord que le climat relationnel et de travail ne peut être favorable à une meilleure productivité individuelle et collective si le style de management n’est pas adapté.

Également l’image du CHU-YO dépend de la qualité du management qui est menée dans les services et unités de soins.

Enfin la qualité de soins, l’engagement des acteurs sur le terrain sont intimement liés à la qualité du style de management dans lequel baignent les travailleurs.

Il a alors incité les participants à s’encourager mutuellement, à faire des contributions, à s’approprier les outils du management, à communiquer régulièrement entre eux, etc… C’est ce qui contribue à améliorer la prise en charge des patients.

La directrice générale des soins infirmiers et obstétricaux, Madame Aminata Ouédraogo, a rappelé l’intérêt de cet atelier qui va permettre de boucher certaines de nos insuffisances. Car à terme, « nous pourrons entre autres faire l’identification des interlocuteurs, la description des activités du service, l’identification des exigences des prestations, le diagnostic interne, le tableau de répartition des activités, etc. », a-t-elle fait observer.  

Le premier responsable du CHU-YO, avant de se retirer, a souhaité que le CHU-YO puisse disposer de ses propres outils de management opérationnel, véritablement adaptés aux services cliniques et paracliniques.

Service communication




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