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jeudi 16 octobre 2025
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Collaboration avec les rebouteux

Le chef de service de la Traumatologie orthopédie explique la nécessité de renforcer la collaboration entre eux et les rebouteux. Le ministère de la santé a un volet sur la médecine traditionnelle qu’il convient de saluer et reconnaître sa place dans notre système de santé. « Au regard du nombre de cas de fractures, il faut reconnaître que sans la contribution des rebouteux il serait difficile pour les traumatologues de gérer tous les patients. 

Mais en traumatologie-orthopédie, la collaboration avec les tradi-praticiens doit être encadrée, elle mérite une réflexion approfondie. Certains rebouteux font un bon travail mais il faut reconnaître qu’il y a des domaines sensibles et spécifiques. C’est le cas des fractures ouvertes des fractures de la cuisse, des fractures de la colonne vertébrale, des fractures complexes qui touchent les articulations… Ces types de fractures sont difficles, même en médecine moderne. Lorsqu’elles sont mal traitées, les risques sont importants : infections, escarres, paralysie définitive, etc. Leur traitement nécessite une véritable expertise. Ces cas doivent être gérés par les traumatologues. Les rebouteux doivent avoir l’humilité de nous les référer ».

Quand j’étais à Ouahigouya dans les années 2008, nous avions eu des rencontres de sensibilisation avec eux. Cela avait marché un bon moment.  Nous devons donc améliorer la collaboration avec eux car les services de traumatologie reçoivent beaucoup de cas résultant d’une prise en charge approximative et inadéquate de la part de certains rebouteux, avec parfois des séquelles graves et à vie », relate le spécialiste.




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