(CHU-YO, le 10 août 2024/ Burkina Faso) Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, sous la houlette du directeur général, Ousmane Néré, assisté des partenaires sociaux et des responsables des directions techniques, vient de boucler au terme d’une semaine de travail, le bilan partiel des activités du plan d’action 2024.
Pour le premier responsable du CHU-YO, l’évaluation à mi-parcours permet de regarder dans le rétroviseur les grandes actions déjà menées dans la perspective de pourvoir reformuler certaines activités. L’objectif visé, a indiqué le directeur général, est d’avoir une programmation réaliste pour les cinq mois restant de l’année de sorte à rehausser la qualité des prestations offertes aux malades. Ainsi au 30 juin 2024, les données cliniques et paracliniques, les données administratives, financières, techniques ont été passées au peigne fin.
De manière arithmétique, l’on retient que 61,80% des activités ont été réalisées, 15,57 en cours d’exécution et 22,47 non réalisées. Il convient de préciser qu’en marge de ces activités programmées, il y a eu de nombreuses autres activités réalisées en hors plan du fait souvent des orientations stratégiques données par le Ministère de la santé.
Outre l’évaluation du Budget et le PPM, l’on retient que l’appréciation du niveau de mobilisation des recettes est appréciable avec 44,53%. Les efforts en interne, suivant les applications de l’agent Comptable, doivent se poursuivre et seront intensifiés en mettant l’accent sur les innovations dans un contexte de digitalisation.
Les représentants des partenaires sociaux à savoir le Syntsha et le Synapib ont salué leur implication dans cette activité d’évaluation des activités programmées. Ce qui leur permet d’être au même niveau d’information et de compréhension des enjeux liées à certaines décisions prises par la direction générale. Mieux, ils ont pendant les travaux soulevé les préoccupations directes des travailleurs en termes de motivation et d’amélioration des conditions de travail.
Pour le Directeur général, le potentiel du CHU-YO doit être exploité à fond. D’où la nécessité que certains appareils soient connectés et interconnectés pour éviter les déperditions, l’essentiel des examens doit pouvoir se réaliser in situ, les prescriptions médicales doivent être faites normalement selon les normes et protocoles du comité thérapeutique, et la communication doit être améliorée entre les services, et à tous les niveaux de prise de décidons………
Un certain nombre de résolutions ont fait l’objet d’échange ; elles se rapportent à la nécessité d’avoir une instance dynamique de suivi-évaluation des activités, à la réorganisation des actions d’aide aux indigents, à la création d’un comité de recueil des plaintes, à la digitalisation des paiements……
A noter que c’est la deuxième fois consécutive que l’évaluation du plan d’action sous ce format inclusif a lieu au CHU-YO.
Service communication
