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mardi 3 décembre 2024
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Journée mondiale de santé mentale : « il n’y a pas la santé sans la santé mentale » dixit le Pr Karfo

(Ouagadougou le vendredi 29 novembre 2024/ CHU-YO). Le service de Psychiatrie du CHU YO a commémoré en différé la journée mondiale de la santé mentale. Le thème retenu cette année est « il est temps de donner la priorité à la santé mentale sur le lieu du travail. »

A l’occasion, le service de Psychiatrie a organisé une journée de dépistage gratuit du burn out au profit personnel du CHU-YO. Ces dépistages sont suivis de conseils pratiques, et des mesures dites d’hygiène mentale pour éviter la survenue du stress au travail. Les symptômes du burn out et ses causes ont fait l’objet d’échanges avec les spécialistes.

Un repas communautaire a réuni les pensionnaires, les familles des usagers et les soignants.  Ces repas « thérapeutiques » qui ont lieu trois fois par an dans le Service sont des occasions d’échanges et partage de moments de détente et de convivialité qui « rapprochent davantage les soignants des pensionnaires », a fait savoir le chef de service, le Pr karfo. A l’occasion, les usagers sont sensibilisés sur les règles d’hygiène environnementale mais aussi d’hygiène mentale. S’instaurent alors des conversations sur tous les sujets, ce qui participe à l’amélioration de la prise en charge des malades.

L’un des enjeux cruciaux aujourd’hui est de briser les barrières de la stigmatisation et autres préjugés sur la santé mentale. Cette spécialité est importante et on doit lui accorder toute l’attention, plaide le Pr karfo, qui ajoute que la santé mentale est une spécialité d’avenir.

Un ancien malade et un accompagnateur ont fait des témoignages poignants. « Du dehors, on a peur du service de Psychiatrie de l’hôpital mais une fois dedans, on y trouve un personnel compètent et dévoué », a révélé un ancien pensionnaire. Car chaque semaine, on guérit et on libère au moins cinq malades, a remarqué cet accompagnant, qui recommande qu’on fasse connaître davantage le service afin de briser les préjugés. « Ce qu’on nous offre ici même en Europe les services de psychiatrie n’offrent pas la même chose. Ici les malades sont bien suivis, le personnel est attentionné, et échange régulièrement avec les membres de familles », a expliqué un membre de famille.

Le directeur général est allé encourager le personnel pour le formidable travail abattu au quotidien. Il a pris l’engagement de mener des travaux de rénovations qui vont commencer en décembre et se poursuivre en 2025.

Il a adressé ses remerciements aux associations et autres partenaires qui soutiennent la santé mentale et le service de psychiatrie.

Service de communication.




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