Asseoir une nouvelle vision managériale du CHU-YO sur des bases légales et règlementaires, c’est ce à quoi s’attèlent les participants à un atelier de validation d’un certain nombre de documents , dont l’ouverture est intervenue ce lundi 15 octobre 2018. Ce processus de validation concerne : la tarification des actes, l’organigramme, le texte sur le comité d’éthique institutionnel, le règlement intérieur, le plan blanc et le nouveau formulaire de bulletin d’examens.
« Devenir et rester l’un des meilleurs CHU du Burkina Faso dans la prise en charge des patients, dans l’encadrement et la recherche en Santé», constitue désormais le leitmotiv du CHU-YO. Pour réussir ce pari, il convient d’adapter certains documents importants afin qu’ils cadrent mieux avec les réalités du moment. D’où la tenue de cet atelier.
La relecture des documents sur la tarification « ne vise pas à augmenter les tarifs ; il s’agit de prendre en compte de nouvelles prestations introduites dans le paquet de soins», tient à préciser d’emblée le DG, Constant Dahourou.
C’est essentiellement le cas des nouveaux examens désormais faisables au CHU-YO depuis l’acquisition de certains équipements. Quant au nouvel organigramme, il s’inspire de l’ancien tout en intégrant certains points tels que les régies d’avances des départements, les points focaux des programmes spécifiques au CHU-YO, l’ancrage institutionnel de la recherche scientifique, etc. L’opérationnalisation du plan blanc, au regard des situations de catastrophe (inondations et crises sanitaires) et du contexte sécuritaire, est également importante et nécessaire. Car « dans les situations d’urgences, le CHU-YO doit disposer d’une équipe de personnel et d’un mécanisme que l’on active pour espérer juguler avec efficacité les conséquences d’éventuelles crises.», justifie le premier responsable du CHU-YO
Afin que ces nouveaux documents rencontrent l’assentiment du plus grand nombre, l’approche participative comme méthode de travail a été préférée. Ainsi, les documents physiques préalablement transmis seront discutés en atelier afin de prendre en compte les amendements des participants issus des différents départements, directions et services de l’hôpital. Le directeur général a motivé cette démarche : « nous avons voulu que chacun donne son avis afin que ces outils deviennent réflexes ». Il a alors exhorté les participants à « réexaminer avec attention et rigueur ces documents qui sont d’importance capitale pour l’hôpital »
Service Communication du CHU-YO