Le conseil de direction du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo( CHU-YO) s’est tenu le 06 août dernier dans la salle de réunion dudit centre pour faire la revue à mi-parcours du plan d’actions et du budget 2020 de l’Établissement. Présidée par le directeur général, Constant Dahourou, la rencontre «est un devoir de redevabilité et un mobilisation des acteurs autour des défis prioritaires», dira-t-il.
L’évaluation du plan d’action pour le premier semestre révèle les taux suivants: sur 213 activités planifiées, 25% n’ont pas été renseignées pour savoir si elles ont été exécutées ou pas ; plus de 28% ont été partiellement réalisées; 30, 50% ont été entièrement réalisées et plus de 16% de non réalisées.
Au plan financier, plus de 9, 5 milliards sont attendus de la part de l’État pour prendre en charge les incidences financières de la Fonction publique hospitalière. Dans ce registre, on peut retenir entre autres deux attentes de paiements : le rappel des émoluments des hospitalo- universitaires, et le rappel des indemnités de gardes du personnel propre pour le compte de l’année 2019. Au titre des prestations entrant dans le cadre de la gratuité des soins, le CHU-YO attend de l’État un remboursement de plus 500 millions.
Le Covid19 a impacté négativement sur les recettes pendant au moins 3 mois, même si note le début d’une nette amélioration du fait de la reprise de l’entièreté des prestations cliniques et de l’application de la nouvelle grille tarifaire.
La direction générale a demandé l’accompagnement et l’engagement des responsables de départements et des services cliniques et para-cliniques. Ces derniers ont comme doléances: la mise à disposition des appareils et de plateaux techniques, des kits complets, de médicaments et consommables d’urgence et la mise en œuvre effective des mécanismes du recouvrement.
Un certain nombre d’activités seront passées au peigne fin pour voir s’il faut les maintenir ou les reprogrammer pour 2021. La décision a été prise de faire une planification réaliste, ce qui permet d’avoir au moment du bilan un taux de réalisation éventuellement satisfaisant.