L’Association burkinabè des administrateurs des services de santé (ABASS), section CHU Yalgado OUÉDRAOGO a organisé ses 48heures d’activités les 18 et 19 décembre 2020. Premières du genre, ces 48 H, ont été « placées sous le signe de renforcement des capacités de nos membres et de resserrement des liens de cohésion » a souligné Fousseny Soma , le président de ABASS du CHU-YO. Les participants à ces Journées ont eu droit à deux communications. La première qui portait sur «le dialogue de gestion», a été donnée par le Dg du CHU-YO, Constant Dahourou, et la seconde par l’ex dg du CHU pédiatrique Charles de Gaulle, Monsieur Sambo Nikiema , sur le circuit du malade. L’on retient que la pratique du dialogue de gestion permet un alignement des logiques stratégiques entre la direction générale et les autres acteurs opérationnels. Outil gestionnaire, le dialogue de gestion doit favoriser la concertation entre les différents acteurs qui, en se parlant régulièrement, se fixent des objectifs, des activités, des recettes à atteindre et les moyens à mettre en œuvre. Pour Constant Dahourou, le dialogue permet une véritable responsabilisation des acteurs à travers ce qu’on pourrait appeler un accord cadre. Toutefois, a-t-il insisté, il faut dans le dialogue de gestion instaurer une revue de gestion périodique, et surtout faire des évaluations d’étapes afin de tirer les enseignements pour avancer. Pour que les administrateurs de services de santé et les cliniciens se comprennent, il est exigé des premiers d’aller sur le terrain à la rencontre des opérationnels pour comprendre le fonctionnement des unités et service de soins. Ce qui permet de faire une bonne planification.
La seconde communication a porté sur le circuit du patient, depuis son entrée jusqu’à sa sortie. Il y a trois modes d’accès à l’hôpital : par les urgences, par le service des consultations externes ou par le biais des références. Ce qui est important, a dit ce communicateur, c’est que dès l’arrivée du patient, le service de gestion administrative du patient, doit faire l’enregistrement en bonne et dues forme. C’est à partir de l’enregistrement que le malade est reconnu et peut donc prétendre aux prestations disponibles. Il a également souligné l’importance du moment du premier contact du malade avec hôpital, qui doit être géré avec assez de tact afin d’obtenir les garanties de coopération.
Autrement dit, si l’on « rate » ce premier contact, le patient peut perdre sa flexibilité et les relations à venir deviennent un peu difficiles gérer pour tout le monde. C’est pourquoi, il a souligné la nécessité de former régulièrement les agents en techniques d’accueil. L’on se rappelle qu’une telle formation avait eu lieu en 2013 au profit de tous les agents de soutien du CHU-YO Ce qui avait eu pour retombée de faire rehausser le niveau de recettes de l’hôpital pendant un temps.
La journée du 19 décembre est consacrée à une sotie détende dans la ville de Sabou.