En mettant les pieds en Psychiatrie, certains ne savaient pas qu’on visitait le plus grand service (en superficie) du CHU-YO, ce jeudi 16 février 2023. Accueilli par le grand « manitou » des lieux, le Pr Karfo Kapouné, le Dg et son équipe technique en plus du Représentant des Travailleurs Monsieur Naby Nonguema, ont visité salle par salle chacune des 4 Unités du service. Il s’agit de l’Unité de Pédopsychiatrie, de l’Unité d’addictologie, des Urgences psychiatriques et de l’Unité l’Hospitalisation.
Ouvert en 2005, la Pédopsychiatrie est en état de dégradation avancée : l’état des portes, plafonds, étanchéité, mobiliers, et climatisation nécessite soit des réparations ou un remplacement total. Même les toboggans et les balançoires sont hors d’usage. L’aire de jeux manque de fleurs et la salle de jeux manque de jouets nécessaires à l’activité attachés de santé.
Du fait du manque d’éclairage et de l’encombrement de la zone, l’insécurité y règne en permanence. La peur des reptiles également. Sur place, instruction a été donnée par le Dg de faire enlever tous les agrégats, ferrailles et pierres sauvages….
Au niveau de l’Unité d’addictologie, dont les travaux d’extension viennent de prendre fin, il manque l’éclairage et l’équipement des différents bureaux et salles.
A l’entrée des urgences psychiatriques, on constate que les portes, fenêtres, le mobilier, le système d’aération méritent une attention particulière. A ce niveau, les conditions doivent être améliorées, étant donné que c’est comme « une vitrine de l’hôpital », fait savoir le chef de service.
Dans l’Unité d’hospitalisation, avec une capacité d’accueil est de 16 lits, l’état général mérite une réfection ou réhabilitation. « Nos malades sont agités. Si les ouvertures, les lits et matelas ne sont pas adaptés, cela nous peut nous créer des problèmes », prévient le chef de service. « Imaginez si un malade se suicide avec ce morceau de fer détaché de la porte !? », ajoute-t-il en montrant le bout du métal pointu.
Pour le psychologue, Monsieur Clément Lankoandé, il est indiqué de mettre des moquettes dans les salles d’hospitalisation car certains patients agités cognent leur tête contre le mur. Pour des raisons professionnelles, il sollicite l’acquisition de 4 chaises identiques pour son bureau de consultation.
Dans l’ensemble, les difficultés soulevées lors de la visite se rapportent à des problèmes de vétusté des locaux, d’équipements, de mobilier, de plomberie, de climatisation, d’insuffisances de produits.
En ce qui concerne les ressources humaines, on note que le service ne compte qu’un psychiatre (le chef de service lui-même) du fait entre autres des départs à la retraite. Cette préoccupation préoccupe le Dg, dans la mesure où il faut éviter que le service ne soit sans médecins.
Autres préoccupations. Le souhait de voir ouvrir un guichet de paiement vers la Psychiatrie de même que le paramétrage de la tarification des certificats médicaux. Certains ont demandé la tarification des liaisons de consultations puisque le personnel de la psychiatrie se déporte régulièrement dans les différents services cliniques pour y voir et consulter des malades, notamment dans les services de Réanimation, de Médecine interne…. D’autres demandent le renforcement de la collaboration interservices de sorte à avoir davantage de réactivité quand la Psychiatrie fait appel à des autres spécialistes pour venir voir des malades.
Le Pr Karfo a sollicité la possibilité d’avoir un agent pour gérer la bibliothèque du service. Sur la question de la coopération avec Ville Evrard(France), dont la dernière convention arrive à échéance, il souhaite avoir un rendez-vous avec le Dg pour en discuter en profondeur.
Le Directeur général a salué l’esprit patriotique du personnel de la Psychiatrie. Il a rassuré le chef de service et son personnel de la résolution dans l’immédiat d’un certain nombre de problèmes liés à la plomberie, la climatisation et le désencombrement des aires de la Psychiatrie.
Service Communication