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samedi 11 mai 2024
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Audit des décès maternels : restitution d’audit

(Ouagadougou, le jeudi 21 mars 2024/ CHU-YO). Le directeur général, M. Ousmane Néré, a présidé une séance de travail ce jour portant sur la restitution des audits de décès maternels du premier trimestre 2024. Le chef du département de la Gynécologie-obstétrique, le Pr Françoise Millogo et son équipe au complet, ont passé en revue sans complaisance les causes, les facteurs des décès maternels. Deux cas de décès maternels tirés au sort ont fait l’objet d’étude approfondie, où les enseignants gynécologues, les médecins en spécialisation, les internes, les attachés et sages-femmes…chacun en a appris sur les efforts qui restent à faire.

Les décès peuvent être dus à plusieurs causes extérieures au CHU-YO, notamment les retards d’évacuation ou de transferts des provinces et CMA sur le CHU-YO.

Les causes de décès sont parfois imputables aux familles des patientes car c’est après souvent de longs parcours thérapeutiques que certaines parturientes arrivent au CHU-YO.

L’audit a révélé la nécessité de faire la contre-référence une réalité, ainsi que la nécessité de renseigner entièrement les fiches et dossiers des malades afin d’avoir une bonne complétude des données. Les conditions de transports de certaines femmes en grossesse (sur des engins à deux roues), le problème de disponibilité de certaines molécules ont été soulevés.

Une vingtaine de recommandations ont été formulées dont beaucoup ne peuvent trouver solutions qu’a un niveau supérieur au CHU-YO. En tout état de cause, le chef du département a rappelé les responsabilités tant individuelles que collectives de tous les acteurs dans la prise en charge des parturientes. D’où l’intérêt de cette restitution. A la prochaine restitution l’on devrait sentir des améliorations.

Le Directeur général en marquant sa présence effective à cette séance de restitution témoigne à quel point la préoccupation est centrale et fait l’objet d’une attention particulière du conseil d’administration du CHU-YO. Pour lui, il ne peut que féliciter les acteurs de la Gynéco pour les efforts qu’ils abattent au quotidien dans des conditions de travail qu’il sait parfois difficiles. Il leur a dit de maintenir ce même niveau d’engagement car « nous sommes décidés à améliorer les conditions. Mais c’est l’homme qui fait le travail et non les machines », invitant ainsi tout un chacun à jouer sa belle partition.  Concernant les recommandations adressées à la direction générale « nous nous engageons à les résoudre si leur résolution ne dépend que nous nous ». Ainsi, l’option des solutions endogènes a été encouragée et privilégiée…et « le malade, rien que le malade doit être au centre de nos préoccupations »

Il a décidé d’impliquer d’autres acteurs comme les laboratoires et la pharmacie à la prochaine restitution.

Service communication




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