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samedi 26 octobre 2024
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Kinésithérapie : « Il faut un plaidoyer et un partenariat …..pour nous permettre d’avoir une service de kinésithérapie dans les normes » , a fait savoir le Dg.

Le directeur général du CHU-YO, Monsieur Ousmane Néré, a échangé avec les agents du service de la kinésithérapie ce mardi 21 mars 2023, pour comprendre leurs préoccupations et discuter des éventuelles solutions.

Le service se composé de deux unités : l’unité de kinésithérapie adultes et l’unité de kinésithérapie pédiatrique.

Le major, Zina Adhama, de kinésithérapie adultes, a campé le décor en indiquant que tout manque dans l’Unité. « En dehors de nos dix doigts, il n’y a rien ici monsieur le Dg », a-t-il révélé leur désarroi. Ici, le personnel a le sentiment d’avoir été oublié.  Le service avait pourtant été bien équipé en 2005. Mais les inondations de l’hôpital en 2009 ont porté un coup dur à des appareils chèrement acquis. Il a insisté sur le fait que la kinésithérapie peut être pourvoyeuse de recettes, en révélant les chiffres générés par le service quand il y avait les équipements.  

L’Unité en terme d’effectif compte 4 kinés, dont un militaire qui est non permanent et une fille de salle.

Le bâtiment, outre le problème d’étanchéité, est confronté à un manque de commodités comme mobiliers, la climatisation, les chariots, draps…. Le problème de visibilité se pose également puisqu’il n’y a aucun signe distinctif permettant de repérer le service.

Au regard de l’immensité des besoins tant en matière d’équipements que d’infrastructures, le Dg a estimé qu’il faut plutôt monter un projet et rechercher les financements, si l’on veut avoir un service de kinésithérapie répondant aux normes. Il a encouragé les agents pour ce qu’ils font déjà comme efforts malgré le manque de moyens matériels.

11h 30. Cap sur la kinésithérapie pédiatrique, où monsieur Sedogo Jérémie, fait beaucoup d’efforts assez appréciables malgré les conditions de travail difficiles. « Premier cadre kiné de l’Afrique francophone, Monsieur Sedogo, se plaît à faire l’histoire de la kinésithérapie au Burkina Faso.

Installé dans un local inadapté et exigu, où il manque des fauteuils, la climatisation, des serrures, etc. le patron des lieux, qui est à deux doigts de la retraite, était visiblement content de la visite du premier responsable du CHU-YO.

Le Dg a donné des instructions pour qu’on répare dans les meilleurs délais certaines préoccupations mineures mais qui perturbent le travail. Comme les pannes de lavabo, le manque de clés des portes, de blouses. La salle des boxs mérite d’être réfectionnée.

Au sommet d’une riche carrière professionnelle, monsieur Sedogo se dit prêt à accompagner la formation des jeunes, s’il avait l’accompagnement de la direction générale. Il a rassuré le directeur général sur la « rentabilité » de la kinésithérapie. Avec chiffre à l’appui, il a donné le montant de 13, 5 millions comme recettes obtenues par lui en 2022.

Il a fait un plaidoyer pour que la kinésithérapie soit véritablement reconnue dans la mesure où c’est une spécialité un peu transversale pouvant intervenir en neurologie, traumatologie, en urologie, en gynécologie, etc.

Service Communication




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