Le Dr François Babinet, médecin néphrologue de l’hôpital de Mans (en France), a séjourné au Burkina Faso, 25 au 1er juillet, dans le cadre d’un appui à la formation des médecins en spécialisation de néphrologie (appelés D.E.S) du CHU-Yalgado OUEDRAGO.
Du haut de ses 35 ans d’expérience, le Dr Babinet dit avoir eu du plaisir à animer , en marge des pratiques purement médicales, un atelier sur la veille documentaire, la recherche bibliothécaire, la bibliothèque virtuelle au profit des futurs néphrologues du Burkina Faso.
Concrètement, il s’agit d’apprendre aux étudiants la maîtrise des logiciels en accès libre [comme Zotero qui est logiciel libre de gestion bibliographique] dans le but de leur permettre de pouvoir générer et gérer une bibliothèque dématérialisée.
Les nombreux avantages du logiciel Zotero ont été révélés aux apprenants. En effet, ce logiciel permet entre autres de gérer des données bibliographiques et des documents de recherche (tels que des fichiers, des images etc.), d’avoir la possibilité de synchroniser des données depuis plusieurs ordinateurs, ainsi que la génération automatique des citations (notes et bibliographies) dans un texte rédigé depuis les Microsoft Word par exemple.
Un des participants apprécie cette initiation, «en tant qu’étudiant, on est souvent confronté à l’abondance des données quand on effectue les recherches. Il est bon de pouvoir, pour ne pas les perdre, en assurer une gestion efficiente et efficace. C’est ce que cet atelier va nous permettre de faire».
Outre le fait d’aider les étudiants à mieux organiser leur bibliothèque virtuelle, cet atelier leur montre où aller chercher les informations, et où avoir des ressources pertinentes dans leur domaine de recherche.
Dr Babinet s’est dit satisfait de la participation et de l’intérêt des D.E.S pour cet atelier. Et il en témoigne, «l’ambiance est très sympathique. Je n’ai pas voulu faire cela sous la forme d’un cours magistral. J’apporte mon expérience et eux en retour m’enrichissent aussi. Il y a ici, par exemple, des problèmes logistiques qui n’existent pas chez nous. Donc ensemble nous réfléchissons aussi sur ces problèmes».
Avant de regagner son pays, il s’est dit prêt à revenir apporter son expérience à la formation des néphrologues.
Service Communication du CHU-YO